Les dates initialement retenues du 4 et du 18 février 2024 pour les deux tours "connaîtront un léger report pour des raisons techniques", a dit le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans une déclaration lue devant des journalistes à Bamako.
Les autorités citent parmi ces "raisons techniques" des facteurs liés à l'adoption en 2023 d'une nouvelle Constitution et à la révision des listes électorales, mais aussi un litige avec une société française, Idemia, impliquée selon elles dans le processus au niveau du recensement. "Les nouvelles dates de l'élection présidentielle feront l'objet (d'un) communiqué ultérieurement", dit le gouvernement.
En juillet dernier, le conseil constitutionnel malien a entériné, la victoire massive du "oui", avec 96,91% des voix, au référendum pour une nouvelle Constitution. Le taux de participation global s'élèvait à 38,23%, selon la juridiction suprême qui a rejeté l'ensemble des recours.
Cette nouvelle constitution renforce notamment les pouvoirs du président et représente une importante étape sur le chemin censé aboutir, en mars 2024, à un retour des civils à la tête du pays. Il s’agissait du premier scrutin depuis que les militaires ont pris le pouvoir par la force en août 2020 et qu'ils exercent depuis quasiment sans partage.
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