L'ex-parlementaire (2004-2019), considéré comme la personnalité centrale de ce scandale de corruption, est libre, mais ne doit pas quitter le territoire belge. Dans cette affaire de corruption présumée au profit du Qatar et du Maroc, au moins six suspects ont été inculpés. Le scandale a éclaté en décembre quand les enquêteurs belges ont mis la main, lors de perquisitions à Bruxelles, sur environ 1,5 million d'auros en petites coupures réparties dans des valises ou des sacs. La justice belge soupçonne des versements en liquide intervenus en échange de décisions ou prises de position politiques favorables au Qatar et au Maroc au Parlement europée, ce que Rabat et Doha ont fermement nié. Parmi les autres personnes soupçonnées, figure l'eurodéputée grecque Eva Kaili, elle aussi libérée et qui a repris ses fonctions de parlementaire européenne. Deux autres suspects dans cette affaire avaient eux-aussi bénéficié d'une levée de leur assignation à résience avec bracelet électronique. Il s'agit de l'eurodéputé belge Marc Tarabella, qui comme Mme Kaili clame son innocence, et de Francesco Giorgi, compagnon de l'élue grecque et ex-assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri.
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