Environ 1.400 soldats et aviateurs français était jusqu'ici déployés au Niger, à Niamey et sur deux bases avancées dans le nord-ouest, à Ouallam et Tabarey-Barey, dans le cadre de la lutte antijihadiste aux côtés des Nigériens.
Leur retrait avait été exigé par les généraux nigériens rapidement après leur arrivée au pouvoir fin juillet, et le président français Emmanuel Macron avait annoncé leur départ fin septembre.
"Les premiers départs ont lieu", a-t-on appris auprès des armées françaises, confirmant l'annonce faite la veille par le régime militaire nigérien, qui évoquait également une escorte de l'armée nigérienne.
Le communiqué du régime lu à la télévision nationale, Télé Sahel, ne précisait pas la destination de ce convoi terrestre.
Un avion avec du matériel français et un premier groupe de militaires prioritaires (évacuations sanitaires, notamment) s'est par ailleurs envolé lundi dans la journée, a-t-on appris auprès d'une source militaire.
Peu de voies sont utilisables pour quitter le Niger.Les frontières terrestres sont fermées avec le Bénin et le Nigeria.Et les Nigériens interdisent le survol de leur territoire par des avions français, civils et militaires, sauf autorisation dérogatoire.
Les autres frontières ont été rouvertes avec cinq pays, l'Algérie, la Libye, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, où se trouve le commandement des Forces françaises au Sahel, basé à N'Djamena.
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