Aux Comores, la Cour Suprême a validé le 24 janvier 2024 la reélection d’Azali Assoumani, à la tête des Comores. Selon la cour suprême, l’ancien colonel, à la tête des Comores depuis 2016, a obtenu le 14 janvier 2024 lors de l'éléction présidentielle 57,2 % des suffrages et un nouveau mandat de cinq ans.
Des observateurs internationaux de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l'Union africaine (UA) notamment, ont déclaré qu'ils jugeaient que le scrutin s'était globalement déroulé de manière libre et transparente.
Cette victoire est rejetée « en bloc » par l’opposition. Le 20 janvier 2024, trois candidats de l’opposition avaient porté des recours devant la Cour suprême pour rectifier des résultats qu’ils qualifient de « mascarade électorale ». Cette victoire est rejetée également par le Cdiscom, un collectif d'associations de la société civile. Le coordinateur du Cdiscom, Mabadi Ahmedali évoque de nombreuses irrégularités et demande l'annulation du scrutin.
Mabadi Ahmedali
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.