La Cour de Justice de la Haye, la plus haute juridiction de l'ONU, s'est prononcée, le 26 janvier 2024, après la plainte de l'Afrique du Sud contre l'Etat d'Israël pour "génocide" dans la Bande de Gaza. L'Afrique du Sud avait saisi la juridiction en urgence, arguant que l'Etat Hébreu violait la Convention des Nations unies sur le génocide, signée en 1948 à la suite de l'Holocauste.
Après les plaidoiries des deux pays, la décision très attendue est tombée. Sans ordonner de cessez-le-feu à Israël, la Cour demande à Tel Aviv des mesures immédiates et efficaces pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Les juges demandent également à Israël de "prévenir et punir" toute incitation génocidaire.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou juge “scandaleuses” les accusations de “génocide” portées par l'Afrique du sud, après l'annonce du verdict de la CIJ. Selon lui, "la tentative ignoble de refuser à Israël" le "droit fondamental" de se défendre est "une discrimination flagrante contre l’État juif”, et elle a été "rejetée à juste titre".
Amzat Boukari-Yabara évoque le soutien inconditionnel de l'Afrique du Sud à la cause palestinienne depuis la création de l'ANC. Il estime que la décision de la Cour de Justice de la Haye est une victoire diplomatique pour Prétoria.
Amzat Boukari-Yabara
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