Le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin s'est rendu à Mayotte, dans l'Océan Indien, le 11 février 2024. Il a promis des « mesures extrêmement fortes », notamment une révision constitutionnelle et la fin du visa territorialité. Gérald Darmanin a notamment annoncé la suppression du droit du sol dans l’archipel pour faire taire la colère d'une partie de la population et des Forces Vives de Mayotte.
L’île est toujours paralysée par des Mahorais, membres du collectif des Forces Vives de Mayotte, qui ont installé depuis le 22 janvier 2024 des barrages pour protester contre l’insécurité et l’immigration, qu’ils jugent incontrôlée.
Le gouvernement comorien a vivement réagi à la décision de la France concernant la révision de sa Constitution pour abolir le droit du sol à Mayotte. Moroni exprime son désaccord profond avec la décision française, arguant que Mayotte est historiquement et juridiquement reconnue comme faisant partie des Comores selon le droit international et les résolutions des Nations unies.
Saïd Kambi dénonce l'attitude du gouvernement de Moroni, et estime que Mayotte ne deviendra jamais comorienne.
Saïd Kambi
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