Une vingtaine d’organisations, notamment d’anciens combattants, ont demandé lundi 4 mars 2024 à Paris, la reconnaissance par l’État français de sa « responsabilité » dans le recours à la torture durant la guerre d’Algérie.
Il y a deux ans, à l’occasion d’un hommage aux combattants de la guerre d’Algérie, la présidence française avait écrit dans un communiqué le 18 octobre 2022, je cite « Nous reconnaissons avec lucidité que dans cette guerre », une « minorité de combattants a répandu la terreur, perpétrée la torture »
Un acte « important, courageux » mais « incomplet », plaident ces associations, qui souhaitent que soient explorées les chaînes de responsabilité qui ont permis d’institutionnaliser la torture.
Les organisations, dont la Ligue des Droits de l'Homme, le Mrap, des associations d’anciens combattants comme les Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre, estiment que « la torture comme système de guerre a été théorisée, enseignée, pratiquée, couverte et exportée par les gouvernements français, ce qui engage pleinement la responsabilité de l’État ».
Mehdi Lallaoui est le président de l'association au nom de la mémoire. Ses travaux portent notamment sur la mémoire de l'immigration algérienne en France et la guerre d'Algerie.
Il interpelle aujourd'hui le président Emmanuel Macron.
Mehdi Lallaoui
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.