Après plus d'une semaine de remous politiques au Togo où l'opposition et la société civile contestent un projet de nouvelle Constitution adopté par l'Assemblée, le chef de l'Etat Faure Gnassingbé a annoncé mercredi 04 avril 2024 le report des élections législatives et régionales prévues le 20 avril 2024. Plusieurs partis d'opposition et organisations de la société civile dénoncent un « coup de force » de l'État.
Le 25 mars 2024, les députés ont voté une nouvelle Constitution, adopté à 89 voix pour une contre et une abstention. Dans ce nouveau texte, le « président du Conseil des ministres », élu par les députés, devient le nouvel homme fort du pays, tandis que le président de la République se contente d'un rôle honorifique.
Les partisans de cette nouvelle Constitution disent qu'avec ce nouveau régime parlementaire, l'Assemblée nationale deviendra le cœur du pouvoir, comme la Chambre des communes à Londres ou comme le Bundestag à Berlin.
Ferdinand Mensah Ayité évoque les conséquences de l'adoption de la nouvelle constitution sur la vie politique togolaise. Il évoque également la situation de la liberté de la presse.
Plusieurs organisations de la société civile appellent à libérer le journaliste Apollinaire Mewenemesse. Le directeur de publication de La Dépêche, 71 ans, a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d'instruction jeudi dernier, le 28 mars 2024.
Ferdinand Mensah Ayité
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