La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné jeudi 04 avril 2024 la France pour les conditions de vie « pas compatibles avec le respect de la dignité humaine » des harkis dans les camps d'accueil où ils ont passé des années après leur retour d'Algérie dans les années 1960 et 1970.
L'appellation « Harkis » désigne l'ensemble des Algériens qui ont soutenu la France pendant la Guerre d'Algérie en tant que supplétifs, sous différents statuts. On estime qu'ils ont été environ 200 000 à avoir été recrutés durant les huit années de conflit.
Le 20 septembre 2022, le président Emmanuel Macron demande "pardon" aux harkis au nom de la France et promet une "réparation" actée dans la loi le 15 février 2022. Cinquante millions d'euros doivent abonder le fonds d'indemnisation. En 2023, le gouvernement annonce que des milliers de harkis ou descendants vont être éligibles à de nouvelles indemnisations.
Pour Fatima Besnaci-Lancou, la décision de la CEDH est importante sur le plan historique et symbolique.
Fatima Besnaci-lancou
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