Cet événement a rassemblé des chercheurs, des intellectuels, des représentants gouvernementaux, des acteurs de la société civile, des activistes et des responsables d'associations, tous engagés dans la promotion de la démocratie en Afrique. Dans un contexte marqué par des transitions démocratiques, des défis institutionnels et des aspirations citoyennes, ce séminaire a été organisé afin d'examiner l'état actuel du processus de démocratisation en Afrique de l’Ouest et au Maghreb. Il a permis d’identifier les défis auxquels ces sociétés sont confrontées et de définir de nouvelles stratégies pour renforcer la démocratie en Afrique. Au cours du séminaire, les intervenants ont examiné les tendances démocratiques, les processus électoraux, la participation citoyenne, ainsi que les défis en matière de gouvernance et de sécurité. En réunissant ces deux espaces géographiques aux réalités différentes, cette rencontre visait à aller au-delà des considérations géopolitiques et à examiner les enjeux communs ainsi que les tendances émergentes. « Au cœur de ce séminaire, nous réfléchissons sur la capacité des sociétés civiles et des acteurs politiques à renforcer la démocratie, à contribuer aux débats, à comprendre comment les acteurs de la société civile comme au Sénégal arrivent à proposer des alternatives même quand le régime politique est fermé », a souligné le Dr Jean Marc Segoun, Directeur des Opérations de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie. Par ailleurs, l'Alliance des États du Sahel (AES) a figuré parmi les sujets de réflexions de cette rencontre avec un intérêt particulier pour le positionnement des États en termes de perspectives et de contributions aux organisations sous-régionales telles que la CEDEAO, ainsi que sur leur rôle dans la promotion du vivre ensemble dans cet espace géographique complexe.
Selon Moussa Diop, professeur de science politique, il est essentiel d'évaluer les modèles démocratiques existants, en prenant par exemple le modèle sénégalais comme référence. Il propose de s'inspirer de ce modèle et de le perfectionner afin de repenser la manière de concevoir la démocratie et le système politique en Afrique. Cela implique d'organiser des élections transparentes et libres, garantissant la participation de tous et favorisant l'émergence des meilleurs candidats « Il faudra un travail d’introspection pour permettre des remises en question et des réformes nécessaires pour permettre à la démocratie de bien fonctionner en Afrique. » A soutenu le professeur.
Au micro d’Africa Radio, Jean Marc Segoun et deux participants du séminaire s’expriment, écoutons.
Atelier de reflexion
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