L'Espagne et le Brésil partent favoris dans la course pour diriger l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, lors de l'élection qui se déroule dimanche à Rome.
Six candidats étaient en lice, en remplacement du Sénégalais Jacques Diouf à la tête de cette organisation depuis 17 ans.
A l'issue d'un premier tour, deux candidats arrivaient clairement en tête : l'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, qui a obtenu 72 voix et le Brésilien José Graziano da Silva, ex-ministre de la Sécurité Alimentaire et de la Lutte contre la faim du charismatique président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, qui en a remporté 77.
Tous deux restaient seul en compétition avec l'Autrichien Franz Fischler, ex-commissaire européen à l'Agriculture, qui a remporté dix voix.
Les autres candidats se sont retirés : l'Indonésien Indroyono Soesilo (12 voix), l'Irakien Abdul Latif Rashid (6 voix) et l'Iranien Saeid Noori Naeini (2 voix).
Au total, 179 des 191 pays membres ont pris part à ce vote qui se déroule par élimination.
M. Moratinos pourrait pâtir du fait que l'Europe n'est pas parvenue à se mettre d'accord sur un candidat unique.Quant à M. Graziano, s'il a reçu le soutien des pays d'Amérique du Sud, il ne dispose pas de celui des pays d'Amérique centrale.Au premier rang desquels le Mexique qui soutient ouvertement l'ex-chef de la diplomatie espagnole, car, a expliqué l'ambassadeur du Mexique, "aujourd'hui la FAO doit devenir un instrument politique et M. Moratinos a le profil pour ça".
Les enjeux sont en effet importants, au moment où près d'un milliard d'êtres humains souffrent de malnutrition, et où les cours de céréales s'envolent, mettant en péril la sécurité alimentaire.
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