Cela fait, "à date d'hier", un an que Santiago Ebee Ela est décédé, a indiqué CI dans un communiqué lundi, indiquant ne pas avoir constaté que les autorités aient "clarifié cet assassinat".Selon CI, M. Ebee Ela était décédé "des suites de torture", en janvier 2018, au commissariat central de Malabo.Dans une interview mi-janvier, le président Obiang avait indiqué "croire" que M. Ebee Ela était "un monsieur malade", et que sa mort "n'est pas liée" à des mauvais traitements. Il avait néanmoins promis qu'une enquête serait ouverte.Dans le même communiqué lundi, CI a affirmé que les forces de sécurité ont "assiégé" le siège du parti dimanche, où réside son leader Gabriel Nse Obiang, afin, selon le parti, de l'"empêcher" d'assister à une messe en mémoire du militant décédé.Selon CI, la Guinée équatoriale est "dans un état de siège".Début février 2018, l'Union européenne s'était inquiétée de la "forte détérioration de la situation des droits de l'homme" en Guinée équatoriale, tout comme Amnesty International.A l'époque, plusieurs militants du parti CI avaient affirmé avoir été "torturés" au commissariat central de Malabo, une pratique confirmée par des défenseurs des droits de l'homme, mais fermement démentie par le pouvoir à Malabo.Le régime du président Obiang, au pouvoir depuis 1979, est régulièrement accusé d'atteintes aux droits de l'homme par ses opposants et des organisation internationales.
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