La Cour a commencé à siéger vers 11H30 (10H30 GMT), avec deux heures de retard sur l'horaire initialement prévu. La salle était pleine à craquer, entre avocats, journalistes et observateurs, a constaté une journaliste de l'AFP. Les audiences sont publiques et radiotélévisées.Une très forte mobilisation policière pouvait également être observée aux abords de la Cour constitutionnelle. Des policiers en armes ou en tenue anti-émeutes encadraient le bâtiment et un périmètre de sécurité élargi avait été mis en place avec vérification d'identité et filtrage à l'entrée. M. Fayulu conteste les résultats provisoires publiés par la Commission électorale (Céni) proclamant M. Tshisekedi vainqueur de la présidentielle avec 38,57% des voix et le créditant de la deuxième place avec 34,8% des suffrages.Il dénonce un "putsch électoral" du président sortant, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, avec la "complicité" de M. Tshisekedi, et revendique la victoire avec 61% des voix.L'influente Église catholique, qui affirme avoir déployé 40.000 observateurs le jour du scrutin, a également mis en doute le résultat annoncé. Elle a souhaité que le Conseil de sécurité de l'ONU demande à la Céni la publication des procès-verbaux de la présidentielle.La Cour constitutionnelle doit également examiner un autre recours déposé par le Pasteur Théodore Ngoy, petit candidat malheureux à la présidentielle, qui demande l'annulation des élections.
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