"Cette attitude de la France est inappropriée", venant "d'un pays qui se dit patrie des droits de l'homme", a déclaré Max Kemkoye, président de l'Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP)."L'intervention française viole le droit international parce qu'il s'agit d'un problème interne qui oppose une rébellion tchadienne à un gouvernement tchadien", a de son côté affirmé Mahamat Ahmat Alabo, secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (PLD).Dimanche, une patrouille de Mirage 2000 français a procédé dans le nord du Tchad à des frappes, en appui de l'armée tchadienne, sur une colonne de 40 pick-up d'un groupe armé en provenance de Libye.Le convoi visé se composait de membres de l'Union des forces de la résistance (UFR), groupe armé à l'origine de la tentative de putsch de 2008, stoppé in extremis aux portes du palais présidentiel de N'Djamena grâce à l'appui de l'allié français.Selon Paris, "sur le plan du droit, cette intervention répond à une demande d'assistance formelle d'un Etat souverain à l'égard de la France", selon une source au cabinet de la ministre française des Armées Florence Parly."La France a prêté main forte à l'armée tchadienne pour intercepter la progression d'un groupe de narcotrafiquants et de terroristes qui a tenté de venir semer la désolation", a déclaré Jean Bernard Padaré, un responsable du Mouvement patriotique du salut (MPS), parti du président Idriss Déby Itno."Cette intervention militaire s'inscrit en droite ligne (...) des accords de coopération qui lient le Tchad et la France", a-t-il affirmé.Depuis son arrivée au pouvoir en 1990, Idriss Déby Itno a toujours pu compter sur son allié français, qui a installé à N'Djamena le QG de sa force antijihadiste Barkhane.
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