Dans ces documents, la présidente de la Commission électorale du Malawi (MEC), Jane Ansah, réclame une ordonnance "suspendant la mise en oeuvre du jugement de la Cour constitutionnelle" qu'elle accuse d'avoir "outrepassé ses droits".Lundi, la Cour constitutionnelle a annulé l'élection présidentielle du 21 mai 2019, la jugeant "indûment" remportée par M. Mutharika à la suite d'"irrégularités systématiques et graves".Elle a ordonné l'organisation d'un nouveau scrutin dans un délai de 150 jours ainsi que l'adoption d'un texte exigeant que le président soit élu à la majorité absolue, et non plus à la majorité relative. Selon Mme Ansah, l'organisation du scrutin demande au moins 261 jours."Je pense qu'en ordonnant que le Parlement se réunisse et pour voter une législation, la Cour a outrepassé ses droits et empiété sur l'indépendance et l'immunité du Parlement", écrit-elle.Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avait été réélu avec 159.000 voix d'avance seulement sur le chef de l'opposition Lazarus Chakwera, qui avait dénoncé des fraudes et saisi la justice.M. Mutharika a confirmé mercredi qu'il allait faire appel de l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Il a cependant annoncé qu'il participerait à la nouvelle élection présidentielle.
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