Les responsables du plan de restructuration lancé en décembre ont annoncé ces dernières semaines l'annulation de dizaines de lignes internationales, et même jeudi de toutes les liaisons nationales, à l'exception de celle entre Johannesburg et Le Cap."Nous ne sommes pas d'accord avec l'option retenue par les responsables du sauvetage, en ce qui concerne la suppression de vols intérieurs", a déclaré M. Ramaphosa aux journalistes avant d'embarquer sur l'avion présidentiel à destination du sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, dont il va prendre la présidence."Nous voulons en discuter avec eux parce que SAA est non seulement un grand symbole national, mais aussi un levier économique, qui permet aux gens de se déplacer dans le pays, et nous voudrions que SAA reste une compagnie solide et performante", a-t-il expliqué.Le gouvernement va se concerter avec les administrateurs pour "concilier la nécessité de réduire les vols non rentables avec celle d'assurer la viabilité future à la fois de la compagnie et de l'industrie aéronautique sud-africaine", a pour sa part annoncé le ministère des Entreprises publiques, dans un communiqué.A compter du 29 février, SAA fermera huit lignes internationales et régionales (Hong Kong, Sao Paulo, Guangzhou, Munich, Luanda, Entebbe, Abidjan via Accra et Ndola) et trois lignes nationales (Durban, Port Elizabeth et East London), afin de renouer avec "la rentabilité", a annoncé jeudi l'administrateur de SAA.La semaine dernière, la compagnie avait décidé d'annuler, pour le seul mois de février, près d'une centaine de vols, dont une cinquantaine de vols internationaux. Depuis des années, SAA, deuxième compagnie aérienne d'Afrique, traverse de sérieuses turbulences. Elle n'a enregistré aucun bénéfice depuis 2011, affiche une dette d'au moins 572 millions d'euros et ne survit que sous perfusion permanente d'argent public.Dans le cadre de la procédure de sauvegarde, SAA a reçu 4 milliards de rands (249 millions d'euros), la moitié d'une banque publique et l'autre moitié d'organismes prêteurs.South African Airways, qui emploie 5.200 personnes, a par ailleurs jugé "nécessaire" jeudi le licenciement de salariés, sans avancer encore de chiffres.
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