C'est le président Denis Sassou Nguesso qui a étrenné cette troisième turbine, à un peu plus d'un an des prochaines élections, en profitant pour s'offrir un bain de foule dans une ville habituellement frondeuse."La troisième turbine à gaz de 170 mégawatts fait passer la puissance nominale de la centrale électrique de 314 à 484 mégawatts", a détaillé le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Serge Blaise Zoniaba.La centrale, alimentée par le gaz provenant de l'exploitation de Pointe Noire, est détenue à 80% par l'Etat congolais et à 20% par la société pétrolière italienne Eni, deuxième opérateur pétrolier du pays derrière le français Total.Jusqu'à la fin des années 1990 le Congo importait l'essentiel de son énergie de la République démocratique du Congo (RDC) voisine. Officiellement, sa puissance installée est estimée à plus de 600 mégawatts. La centrale de Pointe Noire assure donc plus de 70% de la production.Avec la nouvelle turbine, les Congolais espèrent surtout la fin des coupures de courant intempestives."Je vois les installations de cette centrale tous les jours. Mais ce n'est pas tous les jours que nous sommes desservis (en électricité): tantôt c'est un jour sur deux, tantôt c'est un jour sur trois", se lamente Guy Tomby, 54 ans, venu assister à la cérémonie.M. Sassou Nguesso, 76 ans dont 35 ans au pouvoir, a été investi candidat pour un nouveau mandat de cinq ans par le Parti congolais du travail (PCT). Les élections doivent avoir lieu en mars 2021.lmm/st/oaa/stb
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