En Algérie, la capitale Alger, était quadrillée ce matin par la police après des appels à manifester lancés sur la toile pour le deuxième anniversaire du soulèvement populaire du Hirak. Des barrages de police ont été mis en place sur plusieurs axes routiers menant à la capitale, Déclenché le 22 février 2019, le Hirak, un mouvement de protestation populaire inédit dans le pays avait poussé le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis deux décennies, à la démission deux mois plus tard. Mais il continue de réclamer le démantèlement du système en place depuis l'indépendance en 1962, synonyme à ses yeux d'autoritarisme et de corruption. MEHDI BISKRI est militant politique algérien, porte-parole du HIRAK. Il revient sur le bilan deux ans après "Bouteflika a été porté à la démission, deuxièmement, des membres influents du pouvoir ont été poursuivis en justice, troisièmement, il y a eu un éveil des consciences au sein de la société algérienne. Cette conscience s'est accompagnée d'une maturité politique sans précédent"
Mehdi Biskri évoque également la principale priorité pour le mouvement de contestation à venir" Le Hirak doit être accompagné d'un prolongement politique avec un fort contenu. Aujourd'hui, le pouvoir pourrait dire : ok, vous voulez négocier, mais quels sont vos représentants? C'est pourquoi j'insiste sur le prolongement politique du mouvement"
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