Quelque 3.000 réfugiés qui ont franchi la frontière pour se rendre dans l'Etat du Nil bleu dans le sud-est du Soudan, ont déjà pu être enregistrés et pour l'heure 1.000 d'entre eux ont pu bénéficier d'une assistance humanitaire.En novembre, seulement quelques centaines de réfugiés avaient traversé la frontière, mais le mouvement s'est accéléré depuis, a indiqué le HCR."La situation s'est rapidement aggravée ces trois derniers mois", a souligné un porte-parole, Babar Baloch.Ces violences sont indépendantes de celles qui frappent la région du Tigré dans le nord de l'Ethiopie depuis début novembre 2020 - à cause d'affrontements entre les autorités locales et le gouvernement fédéral- et qui ont forcé plus de 61.000 personnes à elles aussi traverser la frontière pour trouver refuge au Soudan.Les violences interethniques qui déchirent l'ouest de l'Ethiopie, notamment la zone de Metekel, ont débuté avant le lancement de l'offensive du gouvernement fédéral au Tigré et se sont intensifiées pendant l'opération, nouvelle illustration des tensions meurtrières qui fracturent le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique (environ 110 millions d'habitants) depuis l'arrivée au pouvoir en 2018 du Premier ministre Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix 2019. "La majorité des réfugiés arrivant au Soudan appartiennent à l'ethnie Gumuz", a souligné le porte-parole.Il a indiqué que le HCR avait pu apporter de l'aide à quelque 1.000 réfugiés à Yabatcher près de la frontière, qui vivent avec la population locale.L'agence onusienne a notamment pu fournir de la nourriture, de l'eau mais aussi un accès aux soins et à des installations sanitaires.Le HCR "va accroître son aide", a encore indiqué M. Baloch.
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