"Le bilan est de deux morts", a déclaré le ministre à la presse, annonçant également 468 arrestations depuis mardi, "y compris certains hommes politiques" qu'il n'a pas nommés.L'une des personnes décédées a été victime d'une crise d'épilepsie pendant une manifestation.L'autre a été tuée par balle et était le garde du corps d'un candidat du premier tour du 27 décembre, Seïni Oumarou, qui avait appelé à voter au second tour de dimanche pour Mohamed Bazoum.Il y a également eu "des degâts, destructions d'infrastructures, de biens publics et privés", selon M. Alhada.Il a accusé le principal opposant nigérien Amadou Hama - qui n'a pas pu se présenter à la présidentielle à cause d'une condamnation en justice - d'être à l'origine de ces troubles."Le principal responsable (Amadou Hama) est recherché et comme d'habitude, il est en fuite, mais on le trouvera", a affirmé le ministre.La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé mardi la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face à celui de l'opposition Mahamane Ousmane, qui a contesté ces résultats et s'est proclamé vainqueur avec 50,3%.Des troubles ont alors éclaté à Niamey et d'autres villes du pays, des manifestants descendant dans les rues et s'en prenant aux forces de l'ordre qui ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes.Jeudi matin, la maison du correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Niger, Moussa Kaka, a été vandalisée et en partie incendiée à Niamey par des inconnus.
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