A l'issue d'une rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, M. Ghali a dénoncé "les violations infligées par les forces d'occupation marocaines au peuple sahraoui" dans le territoire disputé du Sahara occidental.Déplorant "le silence de la communauté internationale", le secrétaire général du Polisario a exhorté les organisations internationales de défense des droits humains à se rendre dans l'ancienne colonie espagnole "pour protéger les citoyens sahraouis sans défense", selon l'agence de presse officielle algérienne APS.Les indépendantistes sahraouis, historiquement soutenus par l'Algérie, s'apprêtent à célébrer samedi le 45e anniversaire de la proclamation de la RASD en février 1976.Au cours de son audience avec M. Tebboune, M. Ghali a évoqué "la situation prévalant (...) après la récente agression marocaine menée en violation de l'accord de cessez-le-feu signé (en 1991) entre le Front Polisario et le Royaume marocain sous l'égide de l'ONU"."Le peuple sahraoui a été contraint, à la suite de cette agression, à reprendre la lutte armée afin d'obtenir son droit à la liberté, à l'indépendance et à l'autodétermination", a-t-il ajouté. Le Polisario se considère "en état de guerre de légitime défense" depuis que le Maroc a envoyé le 13 novembre des troupes dans la zone tampon de Guerguerat, dans l'extrême sud du Sahara occidental, pour chasser un groupe de militants sahraouis qui bloquaient une route vers la Mauritanie voisine.La question du statut du Sahara occidental, considéré comme un "territoire non autonome" par l'ONU en l'absence d'un règlement définitif, oppose depuis des décennies le Maroc au Polisario.Celui-ci réclame un référendum d'autodétermination prévu par l'ONU, tandis que le Maroc, qui contrôle plus des deux tiers du territoire, propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté. Dans un discours jeudi dernier, le chef de l'Etat algérien avait qualifié le Sahara occidental de "dernière colonie en Afrique".Les négociations de paix quadripartites (Maroc, Polisario, Algérie et Mauritanie), menées sous l'égide de l'ONU, sont au point mort depuis mars 2019.
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