L'échantillon prélevé sur la personne malade - une femme de 46 ans décédée le 15 août dans la zone de santé de Beni (Nord-Kivu) - "a été testé positif à la MVE (...) à Beni puis confirmé au laboratoire de l'INRB (Institut national de recherche biomédicale) de Goma", chef-lieu de la province, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué daté du 21 août rendu public tard lundi soir. Le "séquençage" a montré par ailleurs que ce cas était "lié à une souche de la 10e épidémie de 2018 et non à une nouvelle introduction du virus", ajoute le texte, assurant que les équipes "sont déjà à pied d'oeuvre sur le terrain pour mener les activités de riposte". Environ 160 cas contacts ont été identifiés à ce jour, précise le ministère. Le bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé samedi qu'une enquête était en cours sur ce cas suspect, enregistré moins de deux mois après la fin officielle de la 14e épidémie d'Ebola survenue en RDC depuis 1976, qui avait fait dans l'ouest cinq morts en trois mois. La maladie à virus Ebola est souvent mortelle, mais des vaccins et traitements existent maintenant contre cette fièvre hémorragique, qui se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées.
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