Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a indiqué que quatre avions Il-76 avaient procédé à l'évacuation vers la Russie de ces personnes parmi lesquelles des diplomates, des représentants de l'armée russe, leurs proches, d'autres citoyens russes et de pays dits "amicaux" ainsi que d'ex-URSS. Dans un communiqué distinct, le ministère a précisé que ces 200 personnes étaient arrivées à Moscou. Les combats, qui ont fait des centaines de morts, opposent les deux généraux aux commandes du pays depuis leur putsch de 2021. Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et le commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti, avaient accepté de prolonger dimanche à minuit un cessez-le-feu de trois jours, après une médiation des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite. Mais des raids aériens, tirs et explosions ont secoué lundi à nouveau Khartoum, la capitale, malgré l'annonce de cette trêve. Moscou et Khartoum entretiennent historiquement de bonnes relations. Sous le régime du dictateur Omar el-Béchir, la Russie était l'un des rares pourvoyeurs d'armes du Soudan, sous embargo international. Après la chute en 2019 d'Omar el-Béchir, Khartoum s'est éloignée un peu de Moscou, mais après le putsch de 2021, les militaires ont revendiqué leur volonté de coopérer avec la Russie, en ravivant par exemple le projet de la fondation d'une base militaire russe sur les côtes soudanaises. Le groupe paramilitaire russe Wagner est également implanté au Soudan depuis des années, avec un accès privilégié aux mines d'or du pays, mais il se fait discret depuis le début des combats.
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