Mais des lois datant de l'époque coloniale anglaise continuent d'interdire les autres drogues dans ce pays d'Afrique de l'Est. La Cour a accepté la requête d'une association de cultivateurs de khat selon laquelle trop peu de députés étaient présents au Parlement lors de l'adoption de la loi de 2016 sur les stupéfiants et les substances psychotropes. L'absence de quorum est contraire à la Constitution et rend la loi "nulle et non avenue", a écrit dans sa décision le juge Muzamiru Mutangula Kibeedi. Pour l'avocat Isaac Ssemakadde, qui représentait l'Association des producteurs et vendeurs de khat du district de Wakiso (sud), les députés en adoptant la loi avaient "bafoué le droit des producteurs". "Le khat est une plante locale qui existe en Ouganda depuis des milliers d'années. Le gouvernement a utilisé une mauvaise science pour classer un arbuste local comme plante interdite", a-t-il assuré. Le khat, qui se mâche longuement et est quelques fois consommé en infusion, est très populaire dans la Corne de l'Afrique et la péninsule arabique. En 2017, un Danois de 27 ans avait été condamné à 12 ans de prison pour avoir tenté de transporter plus de 32 kilos de khat via le principal aéroport international de l'Ouganda. Il a été libéré par la suite pour vice de forme.
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