Il souffrait d'un cancer de la prostate à un stade avancé et est décédé après un suicide assisté, entouré de sa famille et de ses amis, ont indiqué les quotidiens NRC et De Volkskrant. Anthropologue de formation, il s'était fait connaître en 1985 lors de son arrestation en Afrique du Sud par la police alors qu'il faisait du trafic d'armes pour le Congrès national africaine (ANC), mouvement anti-apartheid alors interdit et au pouvoir depuis 1994. Il avait réussi, en trompant la police, à rejoindre l'ambassade des Pays-Bas, courant vers l'entrée de la représentation diplomatique en criant: "Je suis un prisonnier politique, un citoyen néerlandais, je suis Klaas de Jonge". Il avait toutefois été repris par des policiers en civil et jeté en prison. Mais cet incident avait provoqué de vives tensions entre les deux pays. Et le régime de l'apartheid avait été contraint de le ramener à l'ambassade. Klaas de Jonge y a au total passé 26 mois. Selon certaines informations, il jouait souvent la chanson "Free Nelson Mandela", en hommage à l'icône de la lutte anti-apartheid, en saluant les passants depuis sa fenêtre. Il avait été autorisé à rentrer aux Pays-Bas en 1987, à la suite d'un échange de prisonniers, et était resté actif au sein du mouvement anti-apartheid néerlandais.
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