Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi que des "contacts" avaient été noués avec le régime libyen en vue du départ de Mouammar Kadhafi, mais qu'il n'y avait pas à ce jour de véritable négociation.
"Le régime libyen envoie des messagers partout: en Turquie, à New York, à Paris", a déclaré Alain Juppé sur la radio France Info.
"Il y a effectivement des contacts, ce n'est pas au jour d'aujourd'hui une véritable négociation", a-t-il poursuivi."Nous recevons des émissaires qui nous disent: voilà, Kadhafi est prêt à partir, discutons-en", a-t-il ajouté.
La France, un des chefs de file de l'intervention militaire de l'Otan contre le régime de Kadhafi, estime que "les conditions d'un cessez-le-feu ne sont pas réunies".
Selon Alain Juppé, ces conditions d'un arrêt des bombardements sont "le retrait des troupes dans les casernes, un contrôle des Nations unies, et une déclaration sous une forme à déterminer de Kadhafi annonçant qu'il se retire du pouvoir politique et militaire".
Le Premier ministre libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, a laissé entendre que d'éventuelles négociations entre le pouvoir et les rebelles, ainsi qu'avec les pays de l'Otan impliqués, pourraient se tenir sans que Mouammar Kadhafi y participe, a rapporté mardi Le Figaro.
"Le Guide n'interviendra pas dans ces discussions.Tout doit être libre", a déclaré le Premier ministre libyen lors d'une interview accordée au quotidien.
La veille, c'est le fils du dirigeant libyen, Seif al-Islam Kadhafi, qui avait indiqué que le régime de Tripoli menait les véritables négociations avec la France et non avec les rebelles."Nous tenons en réalité les véritables négociations avec la France et non avec les rebelles" libyens, a déclaré Seif Al-Islam au journal algérien El Khabar.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.