L'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, ont envoyé samedi des négociateurs à Jeddah, en Arabie saoudite, pour des "discussions préalables", uniquement "techniques", portant sur des couloirs sécurisés pour l'aide humanitaire. "Notre objectif pour ces discussions a été très étroitement ciblé d'abord sur la sécurisation d'un accord pour une déclaration de principes humanitaires et ensuite sur l'obtention d'un cessez-le-feu suffisant pour permettre l'acheminement continu" d'une aide humanitaire "cruellement nécessaire", a déclaré Victoria Nuland, une haute responsable du département d'Etat américain, devant une commission du Sénat. "J'ai parlé à nos négociateurs ce matin qui sont prudemment optimistes", a-t-elle affirmé. Le président Joe Biden a menacé la semaine dernière de prendre des sanctions contre les parties prenantes au conflit. Interrogée sur une telle possibilité, Victoria Nuland a affirmé que les Etats-Unis "examineraient les cibles appropriées dans diverses catégories, particulièrement si nous n'obtenons pas de ces généraux (le passage) de l'aide humanitaire et le dépôt des armes".
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