"La ville de Huambo (centre) est désormais calme, la situation en termes de sécurité publique est stable", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police locale Martinho Cavito, au lendemain des violences. Dans un communiqué diffusé lundi, la police avait assuré qu'il n'avait "pas été possible d'éviter, malheureusement, la mort de cinq citoyens et les blessures de huit autres" après "les actes de violences et la confrontation avec les forces de police". Ces manifestations ont eu lieu après la décision la semaine dernière du gouvernement de ce pays pétrolier d'Afrique australe de réduire les subventions sur le carburant, engendrant une forte hausse de leur prix. Il y a également eu des manifestations à l'initiative de l'Unita, le plus important parti d'opposition, dans la capitale Luanda la semaine dernière. A Huambo, située à 620 km au sud-est de Luanda, les manifestants étaient principalement des conducteurs de taxi et de moto. Selon la police, 34 personnes ont été arrêtées, des infrastructures publiques et des biens de l'Etat ont été endommagés. L'Angola est avec le Nigeria le principal exportateur de pétrole en Afrique subsaharienne. Très dépendant de son "or noir", et confronté à la baisse des prix du brut depuis 2014, le pays s'est lancé dans un vaste programme de réformes pour diversifier son économie.
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