"Le statut de M. Perthes est actuellement inchangé et la position du secrétaire général reste celle qu'il a exprimée devant le Conseil de sécurité la semaine dernière", a indiqué Stéphane Dujarric, en référence à la "confiance absolue" alors réaffirmée par Antonio Guterres envers le chef de la mission de l'ONU au Soudan. "Le secrétaire général rappelle que la doctrine du persona non grata n'est pas applicable au personnel des Nations unies, et l'invoquer est contraire aux obligations des Etats en vertu de la Charte des Nations unies", a-t-il ajouté. Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait réclamé fin mai, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le limogeage de Volker Perthes, lui faisant porter la responsabilité de la guerre qui a éclaté mi-avril avec les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le ministère des Affaires étrangères soudanais a finalement annoncé que le gouvernement avait "notifié" à Antonio Guterres avoir déclaré Volker Perthes "persona non grata à partir d'aujourd'hui". L'émissaire, qui se trouvait à New York lorsque le général Burhane avait envoyé la lettre réclamant le limogeage, est actuellement à Addis Abeba. "Nous partagerons les éventuelles évolutions de voyage", a précisé Stéphane Dujarric.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.