"Le peuple en a marre!", "Non à un troisième mandat de Macky Sall!", l'actuel président, ont crié les manifestants, partisans de l'opposant Ousmane Sonko, dont la condamnation à deux ans de prison dans une affaire de moeurs a déclenché les pires troubles au Sénégal depuis des années. Le pays a été en proie du 1er au 3 juin à des violences, à Dakar et dans plusieurs autres villes, qui ont fait au moins 23 morts selon Amnesty International. "Ousmane Sonko tu es notre héros!" pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants parisiens brandissant des drapeaux sénégalais. "Le Sénégal est devenu une dictature, des gens sont tués, emprisonnés, ce n'est pas normal", a déclaré à l'AFP Mustapha Sar, membre du Pastef, le parti d'Ousmane Sonko. Le président Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, entretient le flou sur sa volonté de briguer un troisième mandat en 2024. En l'état actuel, M. Sonko, personnalité populaire dans la jeunesse et les milieux défavorisés, ne peut plus se présenter à la présidentielle. Il crie au complot destiné à l'éliminer politiquement. Quelque 160.000 Sénégalais vivent en France, selon les chiffres de l'OCDE.
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