Ces pertes sont "principalement liées à l'achat de carburant pour les générateurs électriques du Haut-Commissariat" du Royaume-Uni à Freetown, a expliqué le ministère. Comme ailleurs, les prix des denrées alimentaires et du carburants sont montés en flèche en Sierra Leone depuis la pandémie et la guerre en Ukraine. Dans une lettre adressée à la commission des Affaires étrangères du Parlement britannique, datée du 8 juin, Philip Barton -plus haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères- explique qu'"un certain nombre d'employés basés dans le pays se sont entendus pour contourner les contrôles". "Les membres du personnel soupçonnés d'être impliqués ont été suspendus et des mesures disciplinaires sont en cours", a-t-il ajouté. La Sierra Leone, pays d'Afrique de l'Ouest riche en diamants, est l'un des pays les plus pauvres du monde et se remet encore d'une guerre civile brutale (1991-2002) et de l'épidémie d'Ebola (2014-2016). Environ 43% des 7,5 millions d'habitants vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, selon la Banque mondiale. Le gouvernement de Freetown a imposé de fortes augmentations des prix de l'essence et du diesel, ce qui a déclenché des grèves, des blocages et des manifestations dans les rues. Les coupures de courant sont monnaie courante, ce qui oblige ceux qui en ont les moyens à utiliser des générateurs.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.