À l'unanimité, l’Assemblée nationale a acté, le mercredi 6 novembre, le renvoi des élections provinciales, qui se tiendront au plus tard le 30 novembre 2025 en Nouvelle-Calédonie. Le scrutin devait initialement se tenir le 15 décembre 2024.
Le vote des députés s’est soldé par 297 voix pour le report et aucune contre. En amont, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie et le Sénat avaient approuvé cette décision.
Le report doit permettre aux élus calédoniens de disposer de plus de temps pour la mise en œuvre de la sortie de l’Accord de Nouméa. Signé il y a 36 ans, cet accord prévoit une réorganisation institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. Un accord de 10 ans avait été adopté pour développer les institutions et organiser un référendum. Après avoir été repoussés en 2014 et 2018, les référendums ont eu lieu en 2018, 2020 et 2021 : ce dernier avait abouti à un refus de l'autodétermination à plus de 96%.
Un énième nouveau départ
Pour le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet, ce report s'inscrit dans une volonté d’apaiser la situation et d’ouvrir un espace de discussion et de débats. "Une nouvelle période doit maintenant s'ouvrir, consacrée à la reconstruction économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie et à la recherche d'un consensus politique concernant son avenir institutionnel", a souligné François-Noël Buffet, y voyant un "nouveau départ".
Les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, se rendront sur le Caillou du samedi 9 au jeudi 14 novembre. Cette visite, annoncée par le Premier ministre Michel Barnier lors de son discours de politique générale début octobre, a pour objectif de relancer le dialogue sur l’avenir institutionnel de l’archipel.
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