Environ 860 000 électeurs sont invités à se déplacer dans les 2 800 bureaux de vote du Gabon, samedi 16 novembre, pour le référendum sur l'adoption d'une nouvelle Constitution. Un budget de 27 milliards de FCFA (plus de 41 millions d’euros) a été prévu pour l’organisation de la consultation dans le projet de loi de finances 2024. Les autorités assurent avoir pris toutes les dispositions pour « garantir la plus grande transparence » pendant le vote, notamment en invitant des observateurs internationaux.
La nouvelle constitution, fruit de contributions récoltées lors d’un dialogue national en avril, consacre entre autres un mandat de sept ans renouvelable une seule fois, avec un régime présidentiel doté d’un pouvoir exécutif fort, sans Premier ministre et l’impossibilité d’une transmission dynastique du pouvoir.
Le Président @oliguinguema a reçu ce jour le rapport final sur la nouvelle Constitution gabonaise. Ce texte vise non seulement à répondre aux aspirations du peuple gabonais mais également à déterminer le fonctionnement de nos institutions.
— Présidence de la République Gabonaise (@PresidenceGA) August 31, 2024
Pour en savoir plus :… pic.twitter.com/a29kzND61D
Son deuxième article grave dans le marbre l’accession au pouvoir de la junte menée par le général Oligui le 30 août 2023, avec l’instauration d’une « fête de la libération » pour marquer la chute de la dynastie Bongo après 55 années de pouvoir. L’article 170 exonère de poursuites et de condamnation « les acteurs des événements allant du 29 août 2023 à l’investiture du président de la transition », le 4 septembre.
Plusieurs dispositions ne pourront faire l’objet d’aucune révisions futures. Parmi elles : la limite de deux mandats présidentiels successifs, le mode d'élection au suffrage universel direct ou encore le mariage réservé à deux individus de sexes opposés. Le président de la transition gabonaise, le général Oligui, a promis de rendre le pouvoir aux civils au terme du processus de transition. Il ne cache pas son intention de remporter l'élection présidentielle fixée à août 2025.
Ce lundi 11 novembre 2024, j’ai retiré ma carte d’électeur à la mairie du troisième arrondissement de Libreville, un geste simple mais essentiel pour garantir mon vote. Je vous invite tous à faire de même. Le 16 novembre, nous avons rendez-vous avec l’histoire. pic.twitter.com/g46lu982dr
— Brice Clotaire Oligui Nguema (@oliguinguema) November 11, 2024
Avec AFP
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