Damso, figure incontournable du rap francophone d’origine congolaise, surprend une fois de plus en dévoilant J’ai menti, un album de 11 titres. Ce projet inattendu intervient alors que son retour officiel était initialement fixé au 30 mai 2025, avec la sortie de BĒYĀH, annoncé comme son dernier album. J’ai menti : une confession en accord avec le titre, reflet d’une démarche spontanée et presque improvisée.
Une promotion atypique et immersive
Pour accompagner cette sortie, Damso a imaginé une promotion hors du commun. Début novembre, des sessions d’écoute gratuites ont été organisées dans plusieurs villes, allant de Paris à Montréal. L’artiste a aussi marqué les esprits en louant des lieux symboliques, comme le siège du Parti communiste français à Paris, pour diffuser son album.
Damso s’entoure d’Angèle, Kalash et Kalash Criminel, des artistes avec lesquels il a déjà collaboré, pour des morceaux qui marquent. Avec Kalash Criminel, également d’origine congolaise, il livre un titre en lingala porté par l’amapiano, cette électro sud-africaine en vogue. Le morceau se distingue par des sifflements inspirés des danses de rue de Soweto (Afrique du Sud) et une chorale religieuse en fond, créant une ambiance riche et immersive. L’album dévoile aussi une collaboration intime avec Michkavie, son frère, dont la voix grave et envoûtante se révèle pleinement sur le titre Mony.
Un album qui divise profondément
Si J’ai menti marque un tournant stylistique audacieux pour Damso, la réception est pour le moins contrastée. Sur les réseaux sociaux, certains saluent une œuvre "sensible" et "audacieuse", où le rappeur s’essaie à des sonorités variées, telles que l’amapiano ou l’électro symphonique. D’autres, en revanche, regrettent un éloignement des sonorités plus brutes et introspectives qui avaient marqué ses débuts.
Ce damso est mort j’suis dépitée pic.twitter.com/Su9a5B4j7A
— nora (@nonodetp) November 14, 2024
Cette polarisation souligne un fait : J’ai menti ne laisse personne indifférent. Pour certains fans, l’évolution est une preuve de maturité artistique. Pour d’autres, elle symbolise une rupture avec le Damso authentique qu’ils appréciaient.
les gens qui ne comprennent pas l’album J’AI MENTI. , ils l’ont rien compris à sa direction artistique depuis le début, le mec à fait que évoluer. les vrais fans du dems on s’est tous compris ! merci damso ?? pic.twitter.com/VaN1887IRG
— Httpkllf (@httpkllf___) November 14, 2024
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