Durant les huit premiers mois de 2024, près de 13 millions de personnes ont été infectées par la dengue, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le nombres de malades est aussi important que pour l'ensemble de l'année 2023. Une étude de chercheurs de l’Université de Stanford aux États-Unis, publiée samedi 16 novembre, conclut que près d'un cas sur cinq de dengue serait lié au dérèglement climatique.
Ces insectes ont besoin d’une température située entre 20 et 29 degrés pour se reproduire, c'est pourquoi ils sont davantage présents dans les zones tropicales et subtropicales. Transmis par le moustique tigre, le virus de la dengue provoque une forte fièvre et des courbatures. Il peut devenir mortel chez certains patients.
La population de moustiques pourrait gonfler de 200% en 25 ans
Cependant, le dérèglement climatique touche l’ensemble de la planète. Le virus se retrouve de plus en plus dans des territoires autrefois épargnés. Les chercheurs mettent également estiment les pays habitués à cette problématique, comme la Bolivie, le Brésil, le Mexique ou encore le Pérou pourraient connaître une hausse pouvant atteindre de la dengue de 200 % sur les vingt-cinq prochaines années.
Ces observations paraissent peu de temps après qu’une nouvelle épidémie de dengue ait été déclenchée en Guadeloupe. Depuis vendredi 15 novembre, l’île antillaise est entrée dans une phase endémique et les autorités redoutent des risques d’infections graves si des actions efficaces de lutte et de prévention ne sont pas mises en œuvre.
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