Plus d'un mois après les élections générales au Mozambique, l'opposition conteste les résultats. Lundi 18 novembre, le Renamo, qui était le principal parti d'opposition, a de nouveau appelé à l'annulation des résultats et à la création d'un gouvernement intérimaire qui dirigera le pays jusqu'à la tenue d'élections "libres, justes et transparentes", a déclaré Ossufo Momade."Le processus électoral a été entaché par le bourrage des urnes en faveur d'un parti particulier, par la falsification de notes, la détention de candidats délégués des partis d'opposition et le dépouillement sans la présence des candidats délégués", a-t-il ajouté.
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La victoire du Frelimo, au pouvoir depuis près de 50 ans, avait mené à une vague de protestation lancée par celui qui représente le parti Podemos, arrivé en 2e position lors des élections : Venancio Mondlane.
Toutefois, les manifestations ont été sévèrement réprimées, faisant une trentaine de morts depuis le début des mobilisations le 19 octobre, et deux figures de l'opposition ont été assassinées.
Selon la Commission électorale, le parti Frelimo a remporté les élections avec près de 71% des suffrages contre 20% pour Podemos et 6% pour Renamo.
L'État porte plainte contre l'opposant Venancio Mondlane
Parallèlement, le ministère public a également annoncé lundi 18 novembre que l'État avait engagé des poursuites au civil contre Venancio Mondlane et Podemos, réclamant environ 32 millions de meticais (envion 471.000 euros) de dommages pour les dégâts causés par les manifestations. Le ministère décrit, dans un communiqué, que les manifestations ont entraîné la destruction de biens publics et privés le blocage de routes, de personnes et de biens.
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Il enquête également sur 208 affaires pénales contre le parti Podemos, notamment pour coups et blessures, incitation à la désobéissance collective et complot contre l'État, précise le communiqué.
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