Plusieurs États et villes du Brésil célèbrent “La journée de la Conscience noire”, le 20 novembre. Cette journée est ponctuée de spectacles, de défilés, d’expositions, de projections de films et des concerts. Elle est surtout une occasion pour sensibiliser à l’histoire de l’esclavage au Brésil, à la culture afro-brésilienne et à mettre en lumière les conditions de vie actuelles des afro-brésiliens.
✊🏽Hoje, 20 de novembro, é o Dia da Consciência Negra, uma data que nos convida a refletir sobre a importância da cultura, história e contribuição dos negros para a formação do Brasil. Em homenagem a Zumbi dos Palmares, líder quilombola que lutou pela liberdade e resistência. pic.twitter.com/RZjEOTMEQt
— Instituto Global Attitude (@global_attitude) November 20, 2024
La date du 20 novembre a été choisie en hommage à Zumbi dos Palmares, le chef du quilombo (une communauté d’esclaves en fuite) Palomares, qui a mené une guerre contre les troupes portugaises pendant plus de quatorze ans au XVIIe siècle. Des historiens découvriront dans les années 70, les conditions et la date de sa mort, fixée au 20 novembre 1695 . Il deviendra le symbole de la résistance contre le racisme et l’esclavage.
"Não sou escravo de nenhum senhor
— Sambas Enredo (@DeEnredos) November 20, 2024
Meu Paraíso é meu bastião
Meu Tuiuti o quilombo da favela
É sentinela da libertação"
20 de Novembro - Dia da Consciência Negra pic.twitter.com/apkcUSBAJM
Les Afro-Brésiliens représentent 10,2 % de la population
Dans ce pays de 216 millions d’habitants, 45% de la population est métisse et 10,2 % de la population est noire, d’après les derniers chiffres de l’Institut national des statistiques du Brésil (IBGE), publiés en 2023.
Dans un rapport publié en 2022, le Haut Commissariat des Nations Unies a souligné “que les inégalités raciales avaient été fondamentales dans la composition de l’État et de la société brésiliens", qui ont été bâtis sur "la conquête des peuples autochtones", sur "la réduction en esclavage de cinq millions d’Africains" et qu’il existe une "domination racialisée qui est toujours présente". Le rapport détaille que les afro-brésiliens étaient les plus touchés par le chômage, en particulier les femmes noires et métisses et qu’ils sont les plus exposés aux violences policières.
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