Le président de la transition malienne, le général Assimi Goïta, "a invité les membres du gouvernement à créer les conditions nécessaires à l'organisation d'élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la transition", dit un compte rendu du conseil des ministres qui s'est tenu sous la présidence du général. Les militaires maliens s'étaient initialement engagés sous la pression internationale à céder la place aux civils en mars 2024 après une élection présidentielle. Ils sont revenus sur cette promesse sans fixer de nouvelle échéance.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 27 NOVEMBRE 2024 CM N°2024-47/SGGhttps://t.co/yfnc1K9Gei pic.twitter.com/uRj3cDchD9
— Presidence Mali (@PresidenceMali) November 27, 2024
Une transition qui dure
La période de transition devait se terminer le 26 mars 2024. Sur Africa Radio, Diarra Racky Tala, 5e vice-présidente du conseil national de transition, avait évoqué sur Africa Radio la possibilité d’organiser des élections en 2025, sans donner plus de précisions.
La transition politique, en cours au Mali depuis le 15 septembre 2020, avait initialement été fixée pour une période de 18 mois, puis prolongée jusqu'en février 2024. Entretemps, le gouvernement de transition a décidé le 25 septembre 2023 de reporter la présidentielle à une date ultérieure.
Un nouveau Premier ministre
Le 21 novembre, le président Goïta avait nommé Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre, en remplacement de Choguel Kokalla Maïga. Selon le compte-rendu du conseil des ministres, Assimi Goïta a souligné que le Mali avait engagé des "réformes majeures dont la réalisation requiert de la part du nouveau Premier ministre l'élaboration d'un plan d'action global avec des objectifs clairs, des indicateurs et des chronogrammes de réalisation".
Avec AFP.
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