En Guinée, le procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry se poursuit. Rappelons que plus de 150 opposants ont été tués par les forces de l’ordre sous le régime du capitaine Moussa Dadis Camara et au moins 109 femmes violées le 28 septembre, dans le grand stade de Conakry.
Une nouvelle audience a eu lieu lundi 27 mai avec le début des plaidoiries des avocats de la défense. La semaine dernière, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l'ancien président Moussa Dadis Camara et plusieurs autres responsables.
Le procureur a demandé au tribunal de déclarer Moussa Dadis Camara coupable «des faits de crimes contre l’humanité par meurtres, assassinats, torture, séquestration, viols». Les accusés, alignés au premier rang, n’ont pas eu la moindre réaction. Depuis septembre 2022, les audiences sont suivies par tout le pays, filmées en direct et même rediffusées à la radio et la télévision
Alseny Thiam est analyste politique guinéen, chercheur à l'IPSE, l'Institut de Prospective et Sécurité en Europe. Il revient sur les enjeux du procès.
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