A Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo, les médecins s’inquiètent de la propagation de l’épidémie de Mpox, anciennement variole du singe. Plus d’un million de personnes ont fui les combats liés à la résurgence du groupe armé M23 dans la province du Nord-Kivu. Actuellement, des centaines de milliers d’entre elles vivent dans le dénuement le plus total dans des camps surpeuplés à Goma, chef-lieu de la province, et ses alentours.
?#RDC??déclarée centre de l'urgence sanitaire mondiale pour le #Mpox ?+130 cas suspects dans les camps de personnes déplacées près de Goma.Risque élevé par manque d'assainissement, promiscuité et de sexe de survie, avec une menace pour les communautés d'accueil et humanitaires. pic.twitter.com/T1xuzeu2na
— WFP DRC (@WFPDRC) August 16, 2024
Emile Kabiona est médecin dans le département de soins intensifs et urgence à l’hôpital de Goma. S’il ne voit pas, pour l’instant, une hausse significative de cas de Mpox, il craint une propagation rapide de la maladie en raison de l’afflux de réfugiés.
Les équipes de promotion de santé de @MSFcongo sensibilisent les déplacés dans différents sites autour de #Goma (Nord-Kivu) sur le comportement à adopter pour lutter contre la propagation de la #Mpox et éviter la stigmatisation des personnes contaminées➡️https://t.co/WimkdYFfmB pic.twitter.com/1ps8ZuhMzy
— MSF RDC (@MSFcongo) August 9, 2024
La RDC a enregistré 16.700 cas "avec un peu plus de 570 personnes décédées" depuis le début de l'année 2024, selon les autorités sanitaires congolaises. Lundi 19 août, le ministre congolais de la Santé, Samuel Roger Kamba Mulamba, a annoncé l’arrivée de vaccins la semaine prochaine.
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