Depuis le 7 juin 2024, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant dans l'enceinte de la prison militaire de Ndolo, juge 51 personnes pour ce que l'armée a qualifié de "tentative de coup d'État".
Six étrangers figurent parmi eux : trois Américains nés aux Etats-Unis - Marcel Malanga (22 ans), Tyler Thompson (22 ans) et Benjamin Zalman-Polun (36 ans) -, ainsi qu'un Belge, un Britannique et un Canadien, tous trois des Congolais naturalisés.
À l'exception du prévenu Alain Tikimo, atteint de "troubles psychologiques", le lieutenant-colonel Innocent Radjabu, représentant du ministère public a appelé les juges à "condamner à la peine capitale" tous les prévenus pour "attentat", "terrorisme", "tentative d'assassinat", "association
de malfaiteurs" et "meurtre", mardi 27 août.
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Dans son réquisitoire, le ministère public a également demandé au tribunal "de prononcer la confiscation de tous les objets ayant servis à la commission des infractions, au profit de l'État congolais".
Une tentative de coup d'État datant du 19 mai 2024
La matinée du 19 mai 2024, plusieurs dizaines d'hommes avaient attaqué le domicile du ministre sortant de l'Économie, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l'Assemblée nationale, avant d'investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.
Les forces de sécurité sont rapidement intervenues et avaient interpellé une quarantaine d'hommes et en avaient tué quatre autres, dont leur chef présumé, Christian Malanga (41 ans), un Congolais installé aux États-Unis.
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