Vingt-deux catholiques et vingt-trois anglicans avaient été tués en 1885 et 1886 sur ordre du roi de Buganda, qui fait aujourd'hui partie de l'Ouganda, inquiet de l'influence croissante du christianisme.
La plupart d'entre eux avaient été brûlés vifs, d'autres avaient été tués à la lance et au couteau.
Les Pères Blancs, une communauté de prêtres et de frères catholiques aussi appelée les Missionnaires d'Afrique, avaient envoyé les restes de deux "martyrs" catholiques, à Rome, où ils ont été canonisés dans les années 1960.
Certains restes de personnes exécutées sont demeurés en Ouganda. D'autres ont disparu après avoir été mangés par des animaux après leur exécution."Il s'agit d'un événement marquant, plus de 100 ans après que les restes ont été pris par les missionnaires européens", a commenté auprès de l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Henry Okello Oryem.
Parmi les reliques restituées figurent une mâchoire de Matia Mulumba et un os appartenant à Charles Lwanga ainsi que des chaînes utilisées pour les attacher et des croix fabriquées à partir des arbres où ils avaient été attachés, a déclaré sur le réseau social X l'Université des martyrs d'Ouganda.
Les reliques seront exposées à partir du 14 septembre
Ces "objets sacrés" seront exposés à l'université pendant un mois à partir du 14 septembre, dans le cadre de commémorations organisées pour le 60e anniversaire de leur canonisation par le pape Paul VI en octobre 1964.
Today, September 9th, marks a historic occasion as His Grace Paul Ssemogerere, the Archbishop of Kampala, oversaw the return of the Uganda Martyrs' relics from Rome.
— Uganda Martyrs University (@umunkozi) September 9, 2024
Delivered by Fr. Nyombi Richard, the relics include chains that bound the Martyrs, crosses made from the trees… pic.twitter.com/RX4mA0FfDg
Un sanctuaire érigé sur le lieu des exécutions à Namugongo, dans la périphérie de la capitale Kampala, est devenu un site de pèlerinage, très fréquenté en particulier le 3 juin, date à laquelle de nombreuses exécutions eurent lieu en 1886.
Parmi les personnes exécutées, figuraient des pages au service du roi de Buganda, Kabaka Mwanga II.
(Avec AFP)
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