La France accueillera les 4 et 5 octobre 2024 le XIXe Sommet de la Francophonie pour la première fois depuis trente-trois ans. Ce sommet, construit autour de la thématique « Créer, innover et entreprendre en français » sera pour partie accueilli au sein de la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, en présence d'une centaine de représentants d’États et de gouvernements.
#SommetdelaFrancophonie
— La Francophonie (@OIFrancophonie) October 2, 2024
La Secrétaire générale de la Francophonie et le Secrétaire d’État chargé de la Francophonie @TMohamedSoilihi ont inauguré le Village de la Francophonie au @104Paris.
Ils ont visité les pavillons des pays illustrant la diversité culturelle de l’espace… pic.twitter.com/BTgqQGpUED
81 des 88 États et gouvernements ont répondu à l’invitation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et seront à Paris les 4 et 5 octobre, dont 51 chefs d'État. À noter que trois États sont suspendus et ne peuvent pas participer au Sommet : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. La Guinée, elle, a vu sa suspension levée le 24 septembre 2024
Je salue la décision de l’Organisation Internationale de la Francophonie relative à la levée totale de la suspension de la République de Guinée au sein de cette organisation.
— Bah Oury (@bahourykigna) September 24, 2024
Cette décision d’encouragement traduit la solidarité et la confiance de l’OIF envers notre pays.
La secrétaire générale Louise Mushikiwabo a, pour son deuxième mandat, la volonté de “rétablir progressivement la participation des États suspendus en fonction des avancées constatées dans le rétablissement de l'ordre constitutionnel et du respect des droits et libertés.” Le 5 octobre 2024, les chefs d’États se rencontrent soit lors de séances plénières soit lors d’un huis clos, impliquant seulement les 54 membres de plein droit. Le thème du débat des membres est : « Pour un multilatéralisme renouvelé ». La présence de certains chefs d’État est remarqué, comme celle du Roi du Maroc, Mohammed VI, trois mois après la lettre d’Emmanuel Macron reconnaissant le Maroc comme souverain du Sahara Occidental.
Selon la porte-parole de l'OIF, Oria Vande Weghe, la francophonie n'est pas un "instrument" utilisé par les autorités françaises pour étendre leur influence, notamment en Afrique, mais elle peut aider à resoudre les conflits.
La porte-parole de la Secrétaire générale @OriaKije a présenté le programme et les temps fort de ce XIXe #SommetdelaFrancophonie aux médias présents à cette conférence de presse. Elle a rappelé la volonté de l’OIF et du pays hôte d’associer la jeunesse à ce Sommet.… pic.twitter.com/fDyBAsUQpk
— La Francophonie (@OIFrancophonie) September 17, 2024
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