À deux mois des éléctions générales au Ghana, les manifestations se multiplient. Depuis jeudi 3 octobre, des protestations, lancées sous le hashtag #Freethecitizen ont lieu dans le pays pour dénoncer l'exploitation minière illégale.
Les manifestants dénoncent notamment l'impact environnemental dévastateur de la pratique, connue sous le nom de "galamsey", qui a de graves conséquences comme la contamination des principaux cours d'eau, la destruction des forêts et des risques pour la santé publique.
Elle menace également la culture du cacao, dont le pays fait partie deux premiers producteurs mondiaux. Face à la crise économique, un nombre croissant de producteurs revendent leurs terres à des mineurs illégaux.
Au-delà de la perte de terres agricoles, les activités minières provoquent la pollution des cours d'eau et nappes phréatiques, à cause des produits chimiques utilisés pour l'extraction.
Demonstrators chant, “Say No To Galamsey"at the entrance of the Underground Mining Alliance at Airport Residential.#StopGalamseyNow#FreetheCitizens pic.twitter.com/XDgsnbvkK1
— GTV Ghana (@GTV_Ghana) October 3, 2024
Demande de la libération de 54 manifestants arrêtés en marge des manifestations de septembre
Les manifestants demandent également la libération des 54 manifants arrêtés le 22 et 23 septembre pour "troubles à l'ordre public" pour avoir bloqué des routes et brûlé des pneus à l''occasion de manifestations lancées le 20 septembre contre le galamsey. "Nous demandons la libération immédiate de nos collègues manifestants. Ils n'ont fait qu'exercer leur droit de s'élever contre cette injustice", a déclaré Henry Tagoe, un des organisateurs de la manifestation.
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