Les employées de l’Hôtel Première Classe et Campanile de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, femmes de chambre surtout, sont en grève depuis le 19 août 2024 pour demander des hausses de salaire. Elles dénoncent également leurs conditions de travail. Souvent dans l’ombre, les femmes de chambre sont pourtant indispensables dans le secteur de l’hôtellerie. Il y a eu ces dernières années en France plusieurs mouvements de grève de femmes de chambre dans ce secteur. La plupart du temps, des employées d’origine africaine, qui demandent aussi du respect et de la reconnaissance.
Les employées de l’Hôtel Première Classe et Campanile de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, femmes de chambre surtout, sont en grève depuis le 19 août 2024 pour demander des hausses de salaire.
Crédit : Nadir Djennad
Pendant près de 2 ans, de 2019 à 2021, les femmes de chambre de l’Hôtel Ibis les Batignolles, à Paris, ont fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail et les mauvais traitements. Elles obtiennent satisfaction grâce à la conclusion d’un accord qui prévoit notamment des revalorisations salariales de 250 à 500 euros. Cette lutte est devenue un symbole du combat des travailleuses dites “ invisibles” comme l’indique l’une des porte-parole de ce mouvement, Rachel Keke.
Depuis son mouvement de grève avec ses collègues entre 2019 et 2021, Rachel Keke est devenue députée du parti de gauche la France Insoumise, en 2022. Première femme de chambre à siéger à l’Assemblée nationale, elle encourage aujourd'hui ces femmes à prendre leur destin en main.
Demain, je serai aux côtés des femmes de chambre d'hôtel Campanile à Suresnes en grève depuis le mois d'août. Elles ne vont jamais baisser les bras. La lutte paie. pic.twitter.com/4M5yIRuSbQ
— Rachel Keke (@KekeRachel) October 13, 2024
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.