La relation entre le gouvernement fédéral de Somalie et le gouvernement de la région autonome de Jubaland "est complètement suspendue", selon un communiqué publié jeudi 28 novembre par le gouvernement du sud. Mogadiscio (Somalie) s'oppose aux récentes élections qui ont permis à Ahmed Mohamed Islam Madobe de repartir pour un troisième mandat comme président du Jubaland. Le scrutin se serait déroulé sans la participation du gouvernement national, selon leurs affirmations.
Accusations mutuelles
Le procureur général de Jubaland a émis mercredi 27 novembre un mandat d'arrêt contre le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed. Il l'accuse de trahison, d'incitation à la guerre civile et d'organisation d'un soulèvement armé pour perturber l'ordre constitutionnel.
Ce mandat fait suite à celui émis par un tribunal de Mogadiscio (Somalie) pour l'arrestation du président de Jubaland, lui aussi mis en cause pour trahison et pour divulgation d'informations classifiées à des entités étrangères.
Le ministre somalien de l'Information, Daud Aweis, a déclaré à l'agence de presse Reuters que l'affaire était entre les mains de la justice.
Des troupes envoyées dans le Jubaland
Plus tôt dans la semaine, le gouvernement national a envoyé des troupes supplémentaires à Jubaland. En 2021, cette région semi-autonome faisait partie des territoires qui ont failli entrer en conflit avec le gouvernement national au sujet de projets visant à prolonger le mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed.
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