Drame. 56 morts pendant un match de football en Guinée : que s'est-il passé ?

Actus. Des bousculades ont provoqué la mort de 56 personnes dimanche 1er décembre lors d’un match de football en Guinée.

Drame. 56 morts pendant un match de football en Guinée : que s'est-il passé ?
Au moins 56 personnes ont été tuées dimanche 1er décembre lors d'un match de football en Guinée.

Le bilan est dramatique. Dimanche 1er décembre, au moins 56 personnes ont été tuées lors d'un match de football en Guinée. Dimanche 1er décembre, la ville de N’Zérékoré a accueilli la finale du trophée "Général Mamadi Doumbouya", un tournoi organisé au nom du président de la Transition. Le stade bondé accueillait les équipes de N’Zérékoré et de Labé.

Envahissement de terrain et "bousculades mortelles"

La rencontre s’est tendue lors des dernières minutes du match, selon nos confrères de RFI. L’arbitre a exclu un joueur de l’équipe locale. Des spectateurs lui ont reproché cette décision et se sont attaqués à lui. Ils ont envahi le terrain et se sont attaqués à la tribune officielle d'après l'AFP. En réaction, les forces de sécurité sont intervenues à coup de gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de foule et des bousculades mortelles, selon un communiqué du gouvernement publié ce lundi 2 décembre.

⚠️ ¡IMÁGENES SENSIBLES!

Tragedia en N'Zérékoré (Guinea) donde, por ahora, hay 56 fallecidos confirmados. Muchos de ellos son niños que murieron asfixiados por los gases lacrimógenos y en la estampida

Los oficiales tienen temor a la gran cifra de fallecidos que puede ascender pic.twitter.com/s4s5VJD4Xr

— ÁFRICA FUTBOLERA (@AfricaFutbolera) December 2, 2024

De nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux rapportent des scènes de cohue et de désordre près de ce qui semble être le stade. Certaines montrent des corps inertes allongés les uns à côté des autres.

L’opposition a directement accusé le pouvoir d’être responsable de ce drame. Le gouvernement, de son côté, “assure la population que des enquêtes seront menées” et s’engage à “accompagner les familles endeuillées”. Dans la nuit de dimanche 1er au lundi 2 décembre, des jeunes ont incendié un commissariat de police, selon la télévision publique. L'exécutif a demandé le calme afin de permettre aux services de secours de faire leur travail.

Avec l'AFP.

 

 

 

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