Dans un palmarès publié par Jeune Afrique, Le Cap s’impose comme la ville la plus attractive d’Afrique, grâce à une gouvernance innovante et des investissements majeurs dans les infrastructures. Avec elle, Kigali, Casablanca, et Johannesburg brillent dans des domaines variés (qui créent le "bon vivre ensemble"), comme la propreté, l’attractivité économique ou l’innovation. Mais derrière ces villes en tête, d’autres peinent à rattraper leur retard, freinées par des infrastructures insuffisantes ou une gouvernance inefficace.
Kigali, Casablanca : des exemples à suivre
La capitale rwandaise illustre parfaitement l’importance d’une gestion rigoureuse : propreté exemplaire, initiatives communautaires et qualité de vie font d’elle un modèle envié. Casablanca, quant à elle, capitalise sur un essor économique impressionnant, attirant plus de 100 projets d’investissements étrangers depuis 2019.
Des défis persistants pour le reste du continent
À l’autre bout du classement, des villes comme Lomé ou Libreville souffrent de manques criants : accès limité à l’eau courante, corruption ou projets économiques au point mort. Selon Jeune Afrique, ces lacunes freinent les ambitions des municipalités, tandis que le centralisme étatique aggrave les inégalités entre régions.
Un futur urbain à repenser
D’ici 2050, deux tiers des Africains vivront en ville, selon les projections de l’ONU. Si les infrastructures suivent, ces centres urbains pourraient devenir les moteurs d’une croissance durable. Mais, comme le souligne Jeune Afrique, sans planification ambitieuse et lutte contre le réchauffement climatique, l’urbanisation africaine risque de creuser les écarts plutôt que de les combler.
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