Élections en Namibie. Kouame Yokoly, historien spécialiste de l’Afrique australe : “Une femme va pour la première fois diriger le pays"

Actus. 1,5 millions d’électeurs étaient invités à voter pour les élections générales en Namibie du mercredi 27 novembre au samedi 30 novembre. Ces élections sont historiques : la Namibie pourrait avoir à la tête de son pays, la vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, qui représente la SWAPO, le parti qui dirige le pays depuis son indépendance en 1990.

Élections en Namibie. Kouame Yokoly, historien spécialiste de l’Afrique australe : “Une femme va pour la première fois diriger le pays"
La vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah - Facebook / Cde. Netumbo Nandi-Ndaitwah

Écoutez Kouame Yokoly, historien spécialiste des relations internationales et de l’Afrique australe

La vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, surnommée "NNN", candidate de la Swapo semble assurée de gagner dès le premier tour, selon le comptage de la Commission électorale.

Le leader du principal parti d'opposition, les Patriotes indépendants pour le changement (IPC), Panduleni Itula, arrive loin derrière avec 25,4% des voix.

Les élections présidentielle et législatives du mercredi 27 novembre ont dû être prolongées à deux reprises en raison de problèmes logistiques et techniques, avec notamment une pénurie de bulletins de vote.

Le premier jour du vote, d'interminables files d'attente ont obligé certains électeurs à abandonner, après avoir attendu jusqu'à 12 heures.

Si Nandi-Ndaitwah, 72 ans, l'emporte, elle deviendra la première femme présidente de ce pays aride et peuplé de trois millions d'habitants, fier de sa paisibilité et de la solidité de sa démocratie.

Un scrutin prolongé en raison de plusieurs problèmes logistiques

Pandeluni Itula, 67 ans, a prévenu samedi 30 novembre, qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats de ces élections chaotiques dont il a dénoncé "de multiples irrégularités".

La Swapo, mouvement d'inspiration marxiste du temps de la lutte contre l'occupation de l'Afrique du Sud, a récemment vu sa popularité s'éroder sous le poids du chômage massif des jeunes, qui représente 42% de l'électorat et de fortes inégalités.

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