Longue de 1 739 kilomètres, la voie ferrée appelée corridor de Lobito traversera "d'un trait d'union entre trois pays". Conçue d'abord pour le transport de marchandises, la modernisation des lignes de chemin de fer reliera le port de Lobito en Angola à la Zambie, en passant par la République démocratique du Congo (RDC). Lors de son dernier jour de visite diplomatique en Angola, le président américain Joe Biden, mercredi 4 décembre, a investi massivement dans cet aménagement. Une somme supplémentaire de 600 millions de dollars a été injectée dans la rénovation.
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João Lourenço, président de l'Angola, décrit le projet ferroviaire du corridor de Lobito comme une "étape cruciale". Ensemble, ces trois pays représentent une production annuelle de minerais de 3 millions de tonnes, selon le président congolais Félix Tshisekedi. Avec ce corridor, le délai de livraison serait réduit de 75 jours à environ 50 heures. Les recettes des exportations devraient augmenter. Soutenu également par l'Union européenne, ce projet devrait créer plus de 30 000 emplois grâce au réaménagement.
Joe Biden espère qu'avec ce projet, "une alternative sera offerte aux communautés locales et permettra d'éviter des dettes écrasantes" vis-à-vis de la Chine. L'Angola est endetté à hauteur de 17 milliards de dollars auprès de Pékin, soit 40 % du total de sa dette.
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